Raison d'être du Visual Kei
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum pour les fans de Visual kei
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Interview à Londres

Aller en bas 
AuteurMessage
Kyôsuke
Fan de -Oz-
Fan de -Oz-
Kyôsuke


Nombre de messages : 1893
Age : 33
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/05/2009

Interview à Londres Empty
MessageSujet: Interview à Londres   Interview à Londres Icon_minitimeMar 15 Sep - 12:50

Après la sortie de leur album éponyme au Japon et en Europe, girugamesh a visité Londres pour la première fois en janvier où ils ont donné un concert ; nous avons eu l'opportunité de faire cette interview et de connaître leurs points de vue sur la musique, les concerts et leur image.

Est-ce la première fois que vous visitez Londres ou êtes-vous déjà venus ? Avez-vous visité ou aimeriez-vous voir un lieu en particulier ? Avez-vous déjà goûté à la cuisine londonienne ?

Яyo : C’est la toute première fois que nous venons en Angleterre et nous n’avons pas encore eu l'occasion de visiter quoi que ce soit, mais nous aimerons aller à un restaurant de nouilles. Par exemple à Miso qui est assez proche d’ici.

Jusqu’à présent, comment trouvez-vous cette tournée ?
ShuU : Cette tournée est géniale, le concert à Munich était vraiment fabuleux grâce aux nombreuses personnes qui sont venues nous voir. Nous avons été très ravis d’apprendre que les deux concerts en Allemagne étaient complets. Mais en ce qui concerne la réaction à notre show, c’est le public parisien qui criait le plus. On espère que cette tournée créera de bons liens pour l’avenir.

A votre avis, que représente la musique japonaise ? Croyez-vous qu’elle pourrait être accessible facilement en Europe ?
Яyo : Nous trouvons que la musique japonaise est tout bonnement entraînante, pop et sympathique. Nous ne pensons pas qu’elle soit vraiment accessible, mais cela sera le cas prochainement.

Vos albums sont téléchargeables via iTunes, considérez-vous ce genre de sites comme un nouveau et bon moyen de télécharger de la musique ?
Яyo : Cela nous fait de la promotion dans la mesure où c’est facilement abordable. Mais nous croyons surtout que ceux qui aiment beaucoup un groupe après une première écoute, achèteront le CD original.

Avez-vous déjà eu l’impression que vous êtes rarement considérés comme un 'groupe japonais' ? Si c’est le cas, que feriez-vous pour changer cette image ?
Яyo : Nous sommes plutôt classés dans le visual kei, mais nous voulons sortir de ce moule préformé, de cette catégorie limitée. Au final, nous aimerons être reconnus comme un groupe international, comme KoЯn, ils viennent des Etats-Unis mais sont connus partout dans le monde.

Est-ce que la barrière linguistique vous perturbe complètement ou êtes-vous persuadés que la musique apporte plus que les mots ?
Яyo : Je crois qu’il y a beaucoup plus dans la musique que dans les mots.

Est-ce facile d’interagir avec les fans occidentaux ? Quelles sont les ressemblances entre les fans au Japon et en Occident ?
Яyo : Le seul point commun est le fait qu’ils soient tous nos fans, mais nous ressentons réellement que les fans Européens ont plus d’énergie pendant nos concerts.

Vous étiez en Europe à différentes occasions, étiez-vous obligés de changer votre façon d’être sur scène pour vos fans Occidentaux ?
Яyo : Nous avons fait exactement les mêmes choses qu’au Japon ; nous n’avons jamais eu besoin de changer notre jeu de scène pendant les concerts dans les différents pays européens.

Vous avez acquis une certaine popularité depuis votre formation, êtes-vous déstabilisés par cette situation ou avez-vous pris cela comme un bon essor pour votre carrière ? A votre avis, qu’est-ce qui vous a aidé à avoir ce succès ?
Яyo : Nous n’avons pas été si perturbés que cela, la façon de faire nos chansons, la qualité de nos textes et notre forte persévérance nous ont aidés.

Depuis récemment, vous portez des costumes à cravate, pensez-vous que ce style particulier est plus facilement reconnaissable par le public ? Est-ce une décision bien réfléchie ou avez-vous juste testé ce genre de vêtements qui finalement vous a plu ?
Яyo : Il n’y a aucun autre groupe qui porte des costumes pendant ses concerts, alors quand les gens parlent d’un 'groupe en costumes', c’est girugamesh. Nous avons décidé de porter exactement les mêmes costumes pour se sentir ‘unis’ sur scène comme un vrai groupe.

L’intérêt que portent les Occidentaux envers la culture japonaise avec, par exemple, la musique et la mode est-elle une bonne chose ? Y a-t-il quelque chose qui devrait être découverte différemment selon vous ?
Яyo : Nous sommes ravis parce que notre culture est finalement acceptée dans le monde et nous sommes satisfaits par le fait que tout se fait dans la minute.

Vous avez joué à J-SHOCK en Allemagne en juin dernier, pensez-vous que les organisateurs ont sélectionné des artistes représentatifs et variés de la scène rock ? Qu’avez-vous retenu de votre premier show en Europe ?
Яyo : Les organisateurs n’ont pas choisi des groupes représentatifs du 'rock' mais plutôt une partie de cette catégorie qui est le 'rock japonais'. Il y avait An Cafe qui est complètement différent de notre groupe, ils sont 'mignons', 'joyeux' alors que nous montrons une image sombre. Les trois groupes qui ont joué avec nous sont classés dans le 'rock', ce n’est pas totalement vrai, ça serait plutôt dans un genre particulier.

Vous allez jouer au Wacken Open Air 2008, quelles sont vos attentes par rapport à ce festival ? N’êtes-vous pas intimidés par le nombre de spectateurs ?
Яyo : Nous sommes les seuls Japonais à participer au Wacken Open Air de cette année, alors nous voudrons nous revendiquer comme un groupe de rock japonais et montrer de quoi est capable un tel groupe. Nous voudrons aussi prouver à nous-même que nous sommes dignes de reconnaissance internationale. On nous a dit combien de spectateurs seraient présents et qu’il y aurait des gens saouls un peu partout !

Votre mini-album 'Reason of Crying' nous a montré un son de maturité, voyez-vous ceci comme une progression normale ou était-ce plus dans le but de réussir ce que vous vous sentiez obligés de faire ?
Яyo : Pour nous, ce n’est qu’une simple progression.

Beaucoup de titres de votre nouvel album sont en anglais, cette langue conviendrait-elle mieux aux thèmes des chansons que le japonais ?
Яyo : Nous souhaitions compléter les chansons et lorsque les paroles ont été écrites entièrement, nous avons juste sélectionné quelques mots de ces paroles, finalement l’anglais convenait mieux.

Votre album 'Girugamesh' est plus pesant, plus dans une atmosphère de metal, est-ce que cela vient d’une inspiration pour que cette progression puisse se faire ou est-ce simplement un développement normal ?
Яyo : Après nos tournées de l’année dernière, nous avions l’impression qu’il manquait quelque chose dans nos chansons, surtout après avoir joué à l’étranger. Nous voulions donc faire des chansons un peu plus violentes mais avec une ‘limite’ et nous avons gardé cela à l’esprit.

Vous avez collaboré avec Tatsuro et Miya de MUCC pour la chanson 'patchwork', comment avez-vous eu l’opportunité de travailler avec eux et avez-vous apprécié de l’avoir fait ?
Яyo : MUCC ont les même producteur que nous et, en fait, Miya était notre ingénieur du son pour cet album. Il s’est toujours très bien occupé de nous et il a partagé son expérience, voilà pourquoi nous avons collaboré avec lui. La démarche était ‘difficle’ mais amusante pour nous tous.

Satoshi, vous écrivez souvent des paroles sur des sujets tabous comme la guerre et la haine. Quelle a été votre principale source d’inspiration ?
Satoshi : Je les écrivais pendant des tournées et mes principales inspirations venaient des situations et des relations entre les êtres humains qu’il y avait autour de moi.

Яyo, vous avez composé la musique de la majorité des chansons de cet album. De quoi vous inspirez-vous le plus et quelle méthode utilisez-vous pour composer ?
Яyo : Je n’ai pas une muse particulière, j’essaie de faire l’ébauche à la maison en faisant du piano, de la guitare et en programmant certaines séquences de batterie, parfois l’inspiration vient tout simplement.

La durée de l’album est raisonnablement courte, est-ce pour avoir un meilleur impact ?
Яyo : Oui, nous voulions des chansons courtes et simples. Personnellement, je finis par m’ennuyer si des chansons simples et violentes durent 5-6 minutes. Je voulais faire des chansons plus courtes et plus efficaces.

Vous avez cité dans des interviews précédentes que vous étiez influencés par des groupes occidentaux comme Limp Bizkit, Slipknot et System of a Down. En quoi ces artistes sont spéciaux pour vous ?
Яyo : Nous admirons ces groupes surtout parce qu’ils ont un son violent, pesant et qu’ils utilisent des accords graves.

Nii, qu’est-ce qui vous a poussé à être guitariste et quel est votre guitariste favori ?
Nii : Les guitaristes sont juste cool. J’aime bien Wes Borland de Limp Bizkit.

ShuU, quel équipement vous convient-il le mieux quand vous jouez avec le groupe ?
ShuU : Un équipement fiable est particulièrement important, parce que je le jette au public parfois. Ce genre de matériel devrait déjà être disponible en magasin dans le monde entier.

Pour cet album, avez-vous eu des artistes comme nouvelles inspirations ?
Яyo : Pour cet album, aucun artiste ne nous a inspiré.

Quels sont vos projets pour les prochains disques ?
Яyo : A l’heure actuelle, nous enregistrons toujours, il n’y a rien de particulier de prévu.

Pour finir, avez-vous un message pour vos fans ?
Яyo : Nous ferons un autre album fantastique, soutenez-nous s’il vous plaît.
Revenir en haut Aller en bas
 
Interview à Londres
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» MUCC à Londres
» Interview Zy 37
» Interview Zy 42
» Interview Zy 38
» Interview Zy 39

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Raison d'être du Visual Kei :: Le visual kei :: girugämesh-
Sauter vers: