Raison d'être du Visual Kei
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 Rock, Rock the LM.C

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Kyôsuke
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Kyôsuke


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MessageSujet: Rock, Rock the LM.C   Rock, Rock the LM.C Icon_minitimeMar 15 Sep - 20:33

Formé en 2006, LM.C est toujours un jeune groupe. Cependant, dès le début, il devient très populaire non seulement à cause de l'intéressante line-up et du look très coloré de ses membres, mais aussi grâce à sa musique. Celle-ci est un mélange accrocheur entre rock, pop et quelques mixes de rap avec des éléments électro et techno.

JaME a eu l'opportunité d'interviewer le groupe à Tokyo, nous permettant de faire connaître un peu mieux ce duo à nos lecteurs.


Pouvez-vous vous présenter s'il vous plait ?
Aiji : Je suis Aiji. Je suis le guitariste.
Maya : Je suis le chanteur, Maya. Ravi de vous rencontrer.

Comment avez-vous inventé le nom "Lovely Moco Chang" ? Le nom de votre groupe, LM.C, est l'abréviation de "Lovely Moco Chang", n'est-ce pas ?
Maya : Il y a plusieurs raisons (rires), mais nous n'avions pas choisi le nom du groupe en particulier en premier, et nous avons pensé choisir un nom pour le groupe comme un signe qui n'aurait pas de signification particulière. L'original est 'Lovely Moco Chang', mais maintenant ça ne l'est plus.
Aiji : Non, en fait ce ne sont pas pour ces initiales. Le 'C' est pour le '.com' de 'Lovely Moco-chang.com'. A la télévision française (NDLR : Il doit probablement parler de la chaîne Nolife), nous sommes présentés comme 'Lovely Moco Chang', et je me suis dit : "Quoi ! ?" (rires).
Maya : Oui, c'était comme : "Qu'est ce qu'ils aiment ?" (rires).
Aiji : Le nom a été fait avec le 'L' de 'Lovely', le 'M' de 'Moco Chang' et le 'C' de '.com'.

Je comprends maintenant. Donc le 'C' n'est pas pour 'chang'.
Maya : A propos du point, nous ne l'avons pas mis juste comme ça (rires). Le nom de notre groupe provient de là. Je n'ai pas dit spécialement "cela veut dire cela" même lorsque nous avons commencé nos activités.

Alors le nom 'Lovely Moco Chang' n'a pas non plus de signification particulière ?
Maya : Il y a longtemps, lorsque j'ai dû chanter moi-même pour la première fois, et que nous avons effectué un concert d'entraînement, nous avons simplement mis le premier nom qui nous venait à l'esprit. 'Moco', c'est le nom de mon chien. Mais cette histoire n'est pas si intéressante (rires).

Comment l'idée de monter un groupe ensemble vous est-elle venue ?
Aiji : Et bien, c'était il y a à peu près cinq ou six ans. J'ai écouté la demo-tape de Maya, puis j'ai pensé qu'il faisait des sons intéressants, et que j'aimerais l'aider d'une manière ou d'une autre dans la scène musicale. Je ne pensais pas que cela m'inclurait. Je lui ai demandé de me laisser écouter ses arrangements et ses chansons, et puis nous avons, en quelque sorte, commencé à travailler ensemble.

Maya, connaissiez-vous Aiji avant ?
Maya : Oui. Je le connais depuis que j'ai à peu près quinze ans (rires). Je viens de la préfecture de Nagano comme Aiji, et il a été quelque peu célèbre pendant un moment là-bas. Il avait beaucoup d'influence sur les gens de là-bas (rires).
Aiji : Ca sonne bizarre. Les gens vont avoir une mauvaise idée (rires).
Maya : Et bien, il est un peu comme ça (rires). A Nagano, il y a principalement des montagnes, il était comme un patron de bandits. (rires)

Donc pratiquement tout le monde à Nagano connaît Aiji ?
Maya : Oui (rires). Mon groupe a suivi l'ancien groupe d'Aiji, PIERROT, et j'ai commencé à bien m'entendre avec lui (rires). Donc, il s'est écoulé presque 10 ans depuis ma première rencontre avec Aiji.

Faisiez-vous déjà votre style musical actuel, un mélange de rap, d'électro, de techno et de pop avant de commencer à travailler ensemble ?
Maya : Lorsque je jouais dans mon ancien groupe, je ne faisais pas autant de chansons ; je n'ai jamais vraiment rejoint le groupe finalement. Après la séparation de celui-ci groupe, j'ai commencé à faire des chansons moi-même, et j'ai réalisé que je ne savais pas comment créer une chanson alors j'ai essayé d'en faire plusieurs avec un son pop. Je n'ai pas vraiment de genre musical préféré alors j'essaie de prendre de bonnes choses dans différents genres. J'essaie toujours de faire cela maintenant.

Aiji, vous semblez faire une musique différente du style "hard" de PIERROT. Lorsque que vous avez écouté la musique de Maya pour la première fois, avez-vous pensé : "Il est intéressant" ?
Aiji : Oui. J'ai pensé qu'il pouvait faire plein de choses variées. La voix de Maya était différente de toutes les autres voix de la scène visual kei alors j'ai pensé que si on utilisait correctement sa voix, il pourrait la développer encore plus.

Maya, comment jugez-vous la transition de guitariste à chanteur ? Etre chanteur a-t-il toujours été votre intention première ?
Aiji : C'est plutôt comme si il a été obligé de chanter (rires).
Maya : C'est juste que nous n'avions pas de chanteur ! (rires).

Donc, vous chantiez pour la première fois ? Comment était-ce ?
Maya ; Et bien, ce fut une surprise totale (éclat de rires). Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont fait d'autres choses, ou jouer d'un instrument avant de chanter. La plupart du temps, ils voulaient être chanteurs, mais dans mon cas, ce fut juste un accident (rires) et nous avons vraiment cherché quelqu'un, mais nous n'avons pas trouvé la bonne personne alors il ne restait que moi.

Ecrivez-vous les paroles vous-même ?
Maya : Oui. C'est ce que mon ainé m'a dit : "Pourquoi ne chantes-tu pas toi-même les paroles ?" et j'ai répondu : "Je vais voir ce que je peux faire !".

Habituellement, les chanteurs veulent chanter les chansons qu'ils écrivent.
Maya : Oui, c'est ce qu'ils veulent en général mais je n'étais pas un chanteur (rires). Mais quand j'y pense objectivement, je crois que c'est mieux que la personne qui écrit les chansons, les chantent elle-même car il lui est plus facile de transmettre les paroles, c'est plus convaincant. Je me suis donc dit : "Je le ferai".

Maya, jouez-vous de la guitare au sein de LM.C ?
Aiji : Oui. Bien qu'il n'en joue pas lors des concerts, il le fait pour les enregistrements. Nous n'avons pas décidé du tout qui est le guitariste, et qui est le chanteur entre nous.

Alors Aiji va peut être chanter un jour ?
Maya : Il y a des moments où il chante.
Aiji : Les refrains. Maya et moi, les chantons ensemble, ce n'est pas Aiji : guitariste et Maya : chanteur.
Maya : Oui. Lorsque nous sommes sur scène et que nous faisons nos concerts, nous faisons un tel style que nous sommes souvent vus comme tel mais lorsque nous faisons de la musique, cela n'a pas d'importance.

Comment créez-vous des sons ? Les créez-vous progressivement ensemble ou faites-vous vos démos séparément pour les regrouper ensuite ?
Aiji : Nous les faisons séparément. Nous faisons respectivement des chansons, collectons des démos et ensuite nous partageons nos idées lors des enregistrements.

Aiji, votre look et votre musique ont radicalement changé de PIERROT à LM.C. Cela vous a-t-il posé problème ?
Aiji : Je n'ai pas eu de mal. Lorsque je faisais partie de PIERROT, j'essayais de faire de la musique qui correspondait au groupe. Maintenant, je fais de la musique sans penser à quoi que ce soit. Je n'ai aucune restriction de ce genre, j'ai donc beaucoup de liberté.

Aiji, qu'écoutiez-vous lorsque vous étiez à Nagano ?
Aiji : Euh, je ne sais pas.
Maya : Je pense que je pourrais mieux l'expliquer (rires).
Aiji : Oh non merci (rires). Je ne sais pas vraiment. J'écoute un large éventail de musique. Les fans pensent sûrement que j'écoute du rock, mais mes artistes préférés sont plus pop. J'aime Britney Spears et Michael Jackson, et j'écoute également JAY-Z, j'écoute toutes sortes de musique.

Même si vous n'êtes pas un groupe de visual kei "ordinaire", vous prêtez beaucoup d'attention à votre apparence. Dernièrement, votre look est très coloré, pourquoi ça ?
Aiji : C'est à cause de nos goûts. Nous pensons aux Aiji et Maya qui font LM.C, et actuellement c'est comme ça.

Concevez-vous des vêtements vous-mêmes ?
Aiji : Nous travaillons avec un designer.

Est ce que c'est pour tout pareil comme vos costumes, les jaquettes de CD et le décor de scène ?
Aiji : Et bien, nous ne laissons pas tout aux autres. Nous ne pouvons être satisfaits que si nous filtrons tout pour pouvoir insérer nos goûts.

Aiji, du point de vue des fans, votre énorme changement est surprenant.
Aiji : Vraiment ? Je ne me sens pas tellement changé. Pas tant que cela sur le plan individuel en fait. Je pense que l'image de PIERROT était vraiment forte, donc cela peut paraître ainsi mais personnellement, je ne me sens pas différent.

Vous avez inventé le terme "New Century Electro-Rock", qu'est ce que cela signifie ?
Aiji : Pas grand chose. Cela a été créé par le producteur (rires). Lorsque j'arrangeais mes chansons sur iTunes, je mettais les chansons inconsciemment dans le genre 'Electro-Rock' , le producteur a été intéressé par cela et a élargi l'idée.

A propos de vos chansons, vous avez plusieurs genres : pop, ballades, pop électro/techno, rap et hard rock, heavy metal. Votre musique est inclassable.
Aiji : Et bien, il n'y a pas beaucoup de groupes qui font ce que nous faisons. Nous ne sommes pas un groupe, mais une unité, donc nous pouvons faire tout ce qui va au-delà des genres, et je pense que c'est à notre avantage. Par exemple, si tous les membres du groupe aimaient le rock, le groupe ne pourrait pas être comme il est. C'est un point pour LM.C, et une partie de notre charme je pense.

Maya, écrivez-vous toutes les paroles ?
Aiji : Oui, il écrit toutes nos chansons.

Est-ce que vos chansons ont des messages particuliers, des thèmes récurrents ?
Maya : Je n'ai pas de messages précis pour chacune de nos chansons mais je pense qu'il y a un thème pour chacune d'entre elles. Au début, je pensais que je n'avais rien à dire, mais comme nous débutions et que nos fans augmentaient, j'ai commencé à ressentir que j'avais envie de les encourager dans la vie. Avant, je ne pensais pas plus que ça à propos d'eux, à écrire des messages à des personnes que je ne vois pas souvent, mais j'ai changé un peu récemment. Mais je ne veux pas dire que je serais comme ça à propos de tout ; je ne sais pas comment je serais dans le futur. En général, je change de thème pour chaque chanson.

Vos chansons parlent d'amour, d'histoires d'amours tristes, de sentiments joyeux à crier au monde entier, de l'ironie qui existe dans la société et des solutions aux problèmes sociaux. Ecrivez-vous ce que vous pensez sur le moment ?
Maya : Oui. Lorsque j'écoute la musique, je ressens comme si les paroles tombent à l'intérieur ou à l'extérieur de moi.
Aiji : Oh, tu es un musicien (rires).

Comment créez-vous la musique ? Mixez-vous le son de la guitare et le chant sur un ordinateur ?
Maya : Avec mes chansons, je pense souvent aux deux en même temps parce que je ne veux pas le faire deux fois. Avec les chansons d'Aiji, après avoir eu les demotapes avec les mélodies déjà faites, je décide d'un thème et j'insère les paroles.

Lors de vos concerts, vous jetez des choses dans le public comme des bonbons, des ballons, etc... Où avez-vous trouvé cette idée ?
Aiji : Il n'y a que Maya qui jette des bonbons. Il les préfère (rires).


Les bonbons sont bons pour votre gorge.
Maya : Oui, oui oui (rires).
Aiji : A propos des ballons, lorsque nous avons discuté avec le manager de la tournée sur "est ce qu'il y a quelque chose d'intéressant ?", il a dit "qu'utiliser des ballons est intéressant", et nous nous sommes dit : "Faisons-le !".

C'est comme si vous vous amusez avec le public, n'est ce pas ?
Aiji : Oui. Nous voulons qu'ils se joignent à nous tous ensemble. Si des ballons viennent à eux, ils doivent se joindre à nous qu'ils le veuillent ou non (rires). Je pense qu'il est intéressant d'avoir un style où le public puisse nous rejoindre.

Vous avez une mascotte qui vient sur scène lors de vos concerts. Où avez-vous trouvé cette idée et qui décide de ce qu'il fait ?
Aiji : Ce sont des impulsions sur le moment.

Sont-elles planifiées à l'avance ?
Aiji : Oui.

Vous avez commencé la tournée LM.C Club Circuit '07~'08 depuis novembre 2007, il est prévu d'y avoir trois parties, automne, hiver et printemps, et cela finira en mars 2008. Comment vous sentez-vous maintenant que vous avez fini la partie d'automne ?
Aiji : Depuis que LM.C a été créé en octobre 2006, nous n'avons pas donné beaucoup de concerts, donc nous apprenions tous les jours de nouvelles choses dans nos lives. Donc pendant notre tournée d'automne, je me sentais vraiment comme si nous faisions chaque concert avec les fans, un par un, comme si c'était des fans qui nous voyaient pour la première fois, et j'avais l'impression que nous faisions le personnage de LM.C ensemble.

Alors vous avez évolué dans vos derniers lives par rapport à vos premiers ?
Aiji : Oui, je le pense. Nous changeons tout le temps et dans toutes les tournées. Je pense que nous nous habituons de plus en plus aux concerts.

A partir de maintenant, vous faites votre tournée d'hiver et de printemps jusqu'en mars. Y a t'il quelque chose que vous voulez faire, des idées que vous aimeriez essayer ?
Aiji : Je n'ai pas encore pensé à ça. (Rires) Je pense vraiment que le mieux est de le faire sous l'impulsion du moment. Normalement, je ne pense pas aux MC pendant nos lives. (Rires) J'essaie seulement de faire un bon concert avec les fans, et je pense que c'est très bien de continuer de faire comme ça. Je fais de bons concerts un par un, et je gagne de l'expérience encore et encore, je pense que c'est le mieux à faire.

N'avez-vous jamais échoué dans vos efforts ?
Aiji : Ah, nous le faisons à chaque fois. (Rires) Nous avons tous les deux des succès et des échecs. Mais nous n'avons aucun gros échec.

Vous n'avez jamais eu d'expérience malheureuse comme vous vautrer lamentablement sur la scène ?
Maya : Wahahaha ! (rires)
Aiji : Je ne pense pas que ce soit un échec. Je fais bonne usage de toute chose, donc tout est une forme de succès.

C'est drôle si quelque chose arrive. Les fans attendent aussi ce genre de choses.
Aiji : Oui. C'est comme un vrai live.

En juillet 2007, vous êtes apparus dans le plus grand festival de rock à Taiwan, FORMOZ FESTIVAL. Qu'en avez-vous pensé ?
Aiji : C'était notre premier live à l'étranger. Même si j'avais entendu l'avis de beaucoup d'amis qui avaient déjà joué à l'étranger, je n'avais pas vraiment compris ce qu'ils m'avaient dit. Donc quand j'ai vraiment joué là-bas, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de barrière de langue en musique. J'ai vraiment senti que tant que nous jouerions quelque chose de bon, le public suivrait. Au Japon, il y a encore beaucoup de personnes qui ont des préjugés sur le visual kei.

Vous pensez ? Même si c'est entré dans les moeurs ?
Aiji : Et bien, cela pourrait être étranger à eux. Je pense que c'est différent de la période où David Bowie avait été classé dans les tops à l'étranger. Donc pendant le concert à Taiwan, je pouvais sentir ce que je ne pouvais pas sentir au Japon. Tant que nous faisons de la bonne musique, ils ne se soucient pas du fait que nous portons du maquillage ou pas.
Maya : Comme Aiji l'a dit, nous étions les premiers à jouer sur scène le 28 juillet, et la majorité du public était déjà là, mais quand nous avons commencé, le public a augmenté rapidement, donc c'était satisfaisant. Il y avait aussi beaucoup de personnes excitées, à fond dans notre musique et je ne sentais aucune barrière. Et il y avait beaucoup de fans de LM.C là-bas qui étudient durement le japonais, et qui nous envoient des lettres. Je les remercie pour leur ardeur à apprendre le japonais, et à nous envoyer des mails.
Aiji : Comme j'ai joué à Taïwan, je pense, comme Maya vient de le dire, que je suis content de les voir essayer d'apprendre le japonais et de connaître la culture japonaise. Quel qu'en soit la raison, nous sommes vraiment heureux de voir les gens vouloir connaître la culture japonaise, et je suis très content de communiquer avec eux.

Vous avez sorti un nouveau single, Bell the Cat, le 21 décembre, et les deux titres sont très différents, ce qui est plaisant. J'aime beaucoup maple leaf, parce que ça semble un peu vous encourager.
Aiji : C'est génial que vous ressentiez ça. Nous voulions faire ça, sans être aussi explicite.

Votre clip est gai. Des interprètes de la rue et diverses personnes y apparaissent.
Aiji : C'est le chaos. (Rires)

Comment c'était ?
Aiji : Et bien, à chaque fois que nous avions une prise, nous étions amené à faire quelque chose de nouveau. Depuis que nous avons débuté, nous travaillons avec le même réalisateur, et nous aimons tourner avec lui à chaque fois.

Vous avez atteint une certaine popularité assez rapidement à l'étranger, comment voyez-vous cela ?
Aiji : C'est vrai ? Nous ne savions pas. Comme nous avons commencé a faire des concerts en Asie, nous avons eu des réactions de là-bas, mais pour les pays plus éloignés, nous n'avons pas encore eu beaucoup de réactions. (Rires)

Vous n'avez pas de lettres ou de mails de fans ?
Aiji : Ah, nous avons des lettres. Mais nous n'avons pas plus de trois lettres par mois venant de l'étranger, donc nous ne pensions pas que nous étions populaires (rires).
Maya : Je me demande ce qu'ils pensent de nous...
Aiji : Par exemple, je suis ami avec les Dir en grey, et ils ont l'air très populaires à l'étranger. Sachant ça, je ne pense pas que nous soyons très populaies.
Maya : J'ai envie de demander aux fans de noter notre popularité par rapport aux Dir en grey si la leur est à 100. (Rires)

Vous avez sorti un nouvel album, GLITTER LOUD BOX, avec le label français Soundlicious le 5 novembre 2007. Qu'attendez-vous de vos activités à l'étranger ? Maya : Lorsque je vois d'autres musiciens faire des concerts à l'étranger, je les trouve stupéfiants, mais si LM.C y va, cela serait trop calme, comme un oiseau chantant alors que l'on ne s'y attend pas... C'est très cool ! (Eclat de rires) les gens diraient : "C'est quoi ça ? ".

Quelques groupes de visual kei ont déjà joué à l'étranger, mais LM.C est un nouveau type parmi eux ?
Maya : C'est pour ça que je me demande si ça serait mieux ou pire qu'eux, si l'on venait.
Aiji : Nous pensons que les étrangers apprécient le monde avec une vision étroite et un maquillage lourd. Nous pensons qu'ils préfèrent les styles beaux et colorés.

C'était sûrement le cas avant, mais maintenant le modèle de visual kei se diversifie, comme avec l'oshare kei, des types conceptuels et idle kei, les gens cherchent de nouveaux styles pour varier.
Aiji : C'est étrange. Même au Japon, nous recevons parfois des lettres avec écrit "LM.C est-t'il un groupe de visual kei ?". Comment je peux répondre quand on me le demande comme ça ?

Vous sentez-vous visual kei ?
Aiji : Peut-être. Mais notre apparence et notre style sont nouveaux alors maintenant, j'ai cette impression car certaines personnes qui aiment le visual kei se questionnent à notre sujet, même au Japon.

Le visual kei lui-même possède différents styles musicaux comme le pop rock, le hard rock, le heavy metal, le rap, etc.
Aiji : Malgré tout, il y'a encore beaucoup de gens qui voient LM.C d'un oeil différent.

D'autre part, je pense qu'il y a des gens qui n'apprécient pas le visual kei, mais qui apprécient LM.C, n'est ce pas ?
Maya : Ah, il y a beaucoup de personnes qui écoutent notre musique et commencent à nous apprécier, mais après ils sont surpris en voyant nos photo.
Aiji : Ils disent : "Etes-vous visual kei ?" (rires)
Maya : Puis après, il y en a qui disent : "Au revoir" (rires).
Aiji : Nous avons fait un générique pour un anime, donc il y a des gens qui nous apprécient depuis. Ils ne connaissent pas notre apparence d'abord alors certains disent "vous êtes visual kei" et "je suis un peu choqué" (rires). Il y a différentes personnes qui disent que peu importe à quoi nous ressemblons, car pour la première fois ils apprécient le visual kei.

Je ne pense pas que ces barrières soient si prononcées à l'étranger.
Aiji : Ah, c'est cool et sans animosité (rires).
Maya : Je veux être invité à l'étranger ! (rires)

Lorsque j'écoute votre musique, je pense qu'elle sera très bien acceptée à travers le monde, que ce soit en Amérique ou en Europe.
Maya : Et bien, nous en sommes à la moitié du chemin. Nous nous disons : "Où voulons-nous aller ? (rires). Même au Japon, nous nous demandons quoi faire. Nous ne sommes pas un groupe, nous faisons de la musique variée alors on nous demande souvent : "Qu'êtes-vous ?" (rires). Les gens veulent nous classer.
Aiji : Particulièrement au Japon, les gens aiment classer les choses comme : "Ca c'est du visual kei", "Ca c'est du hard rock", etc. pour vendre la musique.
Maya : Je suppose que c'est plus facile à comprendre. Comme "c'est du visual kei, donc c'est comme ça" ou alors "ce sont des idoles". On n'entre dans aucune catégorie alors les gens s'interrogent.

Dans les boutiques de CD, où êtes-vous classés ?
Aiji : Je ne sais pas exactement, mais je pense dans le visual kei.

Vous avez une sorte de sentiment d'être des idoles ?
Maya : Je l'espère (rires).
Aiji : Eh ? ! Pas question (rires). Sommes-nous des idoles ? Peut-être qu'il est préférable de ne pas savoir. S'il est plus facile pour les vendeurs de classer nos CD, nous n'avons aucun problème avec ça. La première fois que nous étions sur scène, nous portions du maquillage, et cela nous a vraiment poussé dans une catégorie dès le début.

Avez-vous de plus en plus envie d'aller à l'étranger ?
Aiji : Si nous en avons l'opportunité, nous irons. Toutefois, nous ne désirons pas élargir autant nos activités, nous espérons que cela arrivera naturellement.

Pouvez-vous laisser un message aux lecteurs de JaME s'il vous plait ?
Maya : Mais je ne peux toujours pas imaginer quelqu'un là-bas (rires).
Aiji : En fait, nous ne savons pas comment nous sommes perçus par nos fans à l'étranger, et comment nous sommes reçus. Il est donc difficile d'obtenir une attention particulière (rires).

Pourquoi ne pas dire "Envoyez-nous plus de lettres s'il vous plaît" ?
Aiji : Oui, ça sonne bien. Je suis simplement heureux si j'ai des lettres, et si notre musique plaît non seulement aux japonais mais aussi aux gens du monde entier. Je suis très chanceux en tant que musicien et je suis vraiment heureux si plus de personnes viennent à écouter notre musique. Si nous en avons la chance, je voudrais aller sur tous les continents et faire des concerts.

Vos concerts semblent devenir de plus en plus amusants.
Aiji : Je le pense aussi. Mais je ne peux pas imaginer faire cela actuellement. Si l'état d'esprit dans lequel j'étais à Taiwan nous suit dans d'autres lieux, le public suivra également. Je pense que ce serait amusant. Je serais très heureux.
Maya : De toute façon, je veux que les gens écoutent notre musique. Notre CD est sorti en France alors achetez-le s'il vous plaît !
Aiji : Ne faites pas de téléchargement illégal (rires). Surtout dans le cas de LM.C, nous utilisions bien les couleurs japonaises pour les jaquettes et les artworks alors je veux que vous achetiez les CD. Si vous téléchargez, vous ne pouvez pas voir l'intérieur de la jaquette (rires).
Maya : Un célèbre créateur d'animes les a conçues. Lorsque vous venez ici, venez à nos concerts s'il vous plaît !
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