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 kagerou en France

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AuteurMessage
Kyôsuke
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Kyôsuke


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MessageSujet: kagerou en France   kagerou en France Icon_minitimeMar 15 Sep - 13:55

kagerou - Jamais deux sans trois...

kagerou est arrivé pour la troisième fois sur le sol français pour la plus grande joie des anciens et des nouveaux fans qui les ont découverts par le biais des journaux musicaux. JaME vous propose de vivre ou revivre ces quatre jours passés dans la capitale en compagnie du groupe japonais le plus en vue du moment.

Passage Radio - Le Mouv - 25 avril

C’est, en ce mardi 25 avril, qu’une dizaine de privilégiés sont invités, grâce au magazine Rock One, à la maison de la Radio afin d’assister à une MOUV SESSION très spéciale, puisque c’est tout simplement la première fois qu’un groupe de j-rock passe en interview sur une radio nationale !

L’émission alterne donc, pendant près d’une heure, entre des extraits lives (enregistrés plus tôt dans la journée) et des questions sur le groupe. Là où le bât blesse, c’est que même si l’émission dure effectivement 55 minutes, elle est tout de même amputée par un courrier des lecteurs et une rétrospective sur le manga Dragon Ball plutôt ennuyeuse (qui réussit même à faire bailler Daisuke) auxquels s'ajoute une apparition assez anecdotique du générique de DBZ (qui consterne les membres du groupe) et une chanson de M dans la playlist. Ceci réduit finalement la longueur de l’émission à 45 minutes.

Mais, tout cela n’empêche pas le groupe de répondre aux questions, parfois un peu "clichées" des animateurs, mais aussi du public et des auditeurs, nous révélant pêle-mêle la sortie d’un album en août ou l’influence d'X-Japan sur leurs compositions. Les personnes connaissant déjà le groupe regretteront cependant le très gros manque de nouvelles informations. Par contre, les nouveaux fans du groupe apprennent que Daisuke était anciennement batteur ou même que Shizumi est "ami avec les membres de Masnada" (il le dit en français pendant l'émission !). D’ailleurs, le batteur de kagerou se fait beaucoup remarquer puisqu’il enchaîne, avec une diction plus que correcte sur : "J’aime la France !", "Est-ce que vous aimez le Japon ?" et surtout le désormais fameux "J’aime les filles blondes" qui ne manque pas de faire rire le public.

Hors antenne, la palme d’or du clown revient cependant à Yuana qui passe son heure à jouer avec sa bouteille de bière et des rubans de réglisse, tentant même l’expérience d’en manger… Expérience qui apparemment se révèle être très mauvaise pour lui, vu l’air dégoûté et la recherche désespérée d’une boisson qui s’en suit, afin de faire passer le goût.

Au niveau musical, on regrette l’absence de Kusatta umi de oborekaketeiru boku wo sukuttekureta kimi, qui est pourtant l’une de leurs dernières chansons en date, parmi Zetsubô ni Sayonara, Yuugure no Shazai et Junkan kikei shôjo A qui d’ailleurs ne bénéficient pas d’un son extraordinaire. En effet, l’impression de vide occasionnée par les échos n’offrent pas une acoustique des plus appréciables. De plus, cette absence de titres calmes ou plus expérimentaux peuvent conforter les nouveaux venus dans leurs idées que le groupe ne joue que dans un style rock assez basique et violent, ce qui n’est évidemment pas le cas.

Après que le groupe ait été remercié par les animateurs et le public, Shizumi clôt enfin la Mouv Session sur un timide "Je vous en prie" et les membres du groupe s’empressent alors de serrer la main et de signer quelques autographes aux heureux élus, avant de repartir non sans avoir salué encore une fois ces quelques fans qui auront eu l’honneur, pendant une heure, de profiter du groupe dans un cadre très intimiste. Saluons donc cette première tentative de ‘japonisation’ de la radio en espérant que cette entreprise ne sera pas la dernière.

Interview : Kazu et Yuana - 26 avril

Ils nous attendent à leur hôtel pour une courte interview, car le groupe est de plus en plus demandé !

Vous avez doublé les entrées pour vos concerts en France entre l’année dernière et cette année, qu’en pensez-vous ?

Kazu : Nous sommes très heureux.
Yuana : L’apprendre nous fait très plaisir, mais pour le moment nous ne nous en rendons pas bien compte, car nous ne l’avons pas vu de nos propres yeux. Mais si c’est vrai alors ça nous rend très heureux.

Nous avons entendu à la radio que vous alliez sortir un album en août, allez-vous sortir un maxi single avant ?
Kazu : oui, en juin nous allons sortir un nouveau maxi single.

Allez-vous jouer des chansons inédites lors du concert de vendredi ?
Kazu : oui, nous avons envie d’en jouer.

Etes-vous stressés pour ce troisième concert ?
Kazu : Même si c’est la troisième fois que nous venons, quelque soit le nombre de concerts que nous faisons et cela dans n’importe quel pays, c’est toujours un plaisir. Donc tout va bien, nous ne sommes pas du tout stressés.

Sur les publicités françaises, le problème cardiaque de Daisuke a été mis en avant comme argument de vente pour venir à vos concerts. Certaines personnes ont été choquées, et vous qu’en avez-vous pensé ?
S’en suit une grosse discussion entre Kazu et leur manager, qui nous fait savoir qu’ils ne peuvent pas répondre à la question mais notre traducteur nous dit tout de même que le groupe pense que ce n’était pas une bonne idée.

Comment s’est passé votre passage radio ? Qu’avez-vous pensé du genre de l’émission et est-ce que ça se passe comme ça au Japon ?

Kazu : C’est vraiment différent. Contrairement au Japon, quand il y a un invité, on ne fait que parler de son actualité. Le fait de parler longuement de choses qui n’ont rien à voir, c’est très différent.

Et qu’en pensez-vous ?
Kazu : On aurait préféré qu’on parle un peu plus du groupe.

J’imagine…
Kazu : C’est quand même plus intéressant de parler du groupe et de faire écouter nos morceaux.

C’est vrai que les émissions françaises sont comme ça…
Kazu et Yuana rient.

Comment se passe le processus de création de vos chansons ?

Kazu : Quelqu’un apporte une idée, ça peut-être n’importe qui. Après tout le monde écoute et fait ses propres arrangements. Ensuite, on le fait écouter à Daisuke qui écrit les paroles. C’est comme ça que nous arrivons à avoir quelque chose d’homogène, car quelqu’un arrive avec une base et tout le monde pose ses idées dessus.

Est-ce que Yuana se trouve limité dans les compositions puisqu'il est le seul guitariste ?
Yuana : Je préfére être tout seul.

Même si en concert il manque forcément une guitare ?
Yuana : Oui !

Combien de temps vous vous entraînez individuellement et en groupe par semaine ?
Kazu : C’est difficile à dire. Ca dépend des périodes, c’est difficilement calculable. Dès qu’on a le temps, on s’entraîne parfois beaucoup, parfois moins, ça dépend.

Vous avez commencé à quel âge ?
Kazu : 16 ans.
Yuana : 15 ans.

Qu’est-ce qui vous poussé à faire de la musique ?
Kazu : Plus que l’influence de groupes ou quoique ce soit d’autre, c’est l’instrument, en particulier la basse qui m’a poussé. C’est "l’objet" qui était objet de culte. Je voulais en jouer à tout prix pour me faire plaisir.
Yuana : Quand j’écoutais des morceaux, j’ai voulu faire de la musique. Au départ, je suis allé dans une boutique pour m’acheter une basse, mais elle était trop chère alors j’ai acheté une guitare.

Comment s’est passé votre premier concert (avant kagerou) ?
Kazu : Dans un groupe on n’est pas tout seul, en général c’est quelque chose qu’on fait entre amis, et on doit former un tout, donc la première fois que nous sommes montés sur scène, ça été un grand moment de satisfaction d’accomplissement car j’avais vraiment l’impression, avec le concours de mes amis, d’être en train de construire quelque chose.
Yuana : Lors de mon premier concert, je jouais de la basse. Et j’avais tellement honte que je n’arrivais pas à regarder le public donc j’ai passé mon concert de profil.

On est tous passé par là…

Pour finir, comment s’est passé votre concert en Allemagne le 23 avril ?

Kazu (Yuana rit à côté de lui) : Ca c’est bien passé, à part qu’en plein milieu du concert, Daisuke s’est fait mal en faisant un plongeon dans le public. Il a un petit peu mal, mais ça va aller.
Yuana : Mais sinon ça c’est bien passé, ça a bien bougé comme d’habitude.


Dédicaces - Fnac des Champs Elysées - 27 avril

Le lendemain de l’interview, nous retrouvons kagerou pour une séance de dédicace à la FNAC des Champs Elysées. Comme d’habitude la file d’attente, relativement longue, est avant tout composée de fans cosplayés et de gothic-lolitas. D’ailleurs cet attroupement attire l’attention de nombreux passants étonnés, amusés ou parfois choqués (« oh, Marylin Manson est encore de sortie ? »). La moyenne d’âge est plus basse que pour les précédentes dédicaces, tournant autour des 15-17 ans et la file d’attente est composée principalement de filles. Tout se déroule dans le calme et seul un vigile, visiblement mal luné, trouble la quiétude de ce jeudi après-midi.

Après que les vigiles aient fait descendre la troupe au fond du magasin, il ne restait donc plus qu’à attendre l’arrivée de nos quatre japonais. Légèrement en retard, nous retrouvons tout de même kagerou prêt à signer tout et n’importe quoi : les plus timides se contentent de faire signer leurs livrets de CD tandis que d’autres font signer contrats de mariage, joues, peluches et autres cahiers de texte… Les plus entreprenantes iront même jusqu’à ‘taper la bise’ avec les membres du groupes. Par contre, plusieurs abuseront et passeront plusieurs fois sous l’œil des vigiles pour refaire signer tous leurs délires.

Au rayon des gags et anecdotes, on note surtout le passage d’une fan qui, ayant remarqué le ‘petit problème’ de Yuana avec son réglisse lors de la Mouv Session, en propose par deux fois au guitariste qui finira par lui piquer l’intégralité de ces derniers. On assiste aussi à un événement hors du commun puisqu’une dame d’un certain âge (probablement la doyenne du jrock !) a le droit à sa minute de gloire en faisant la bise à un Daisuke amusé, sous les applaudissements de toute l’assistance.

Cette séance de dédicace, qui a aussi vu passer un petit chien noir et un rat, s’est donc déroulée dans une atmosphère bon enfant (trop ?) et plusieurs personnes ont même réussi à prendre le groupe en photo malgré l’interdiction imposée par les organisateurs.

A la sortie par contre, on assiste à un spectacle plus désolant : concours de cris (« Regarde ce qu’ils m’ont dédicacé !!! » « Sont trop beaux !! ») ou de pleurs (dont une demoiselle qui se fit consoler un long moment par ses amies). En discutant quelque peu avec les gens présents, on se rend vite compte que beaucoup ne connaissaient pas le groupe (et même la musique japonaise en général), étant venus ici plus par effet de mode ou parce qu’ils sont trop 'choupinoukawaiis'. Nous ne pouvons alors seulement souhaiter que ces quelques personnes découvriront véritablement ce groupe qui mérite beaucoup mieux.

Après quelques temps, les divers petits groupes qui stationnaient devant la FNAC partent enfin rentrer chez eux, prêts à rêver toute la nuit de leur rencontre avec kagerou pour les retrouver le lendemain au Trabendo.
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